Le gouvernement français, dépassé par le succès de notre combat anticolonialiste auprès des masses africaines et diasporiques craque , et dans un réflexe negrophobe désespéré dont il a le secret , veut en réaction, me retirer la nationalité française (et ainsi m’interdire de circuler auprès de la diaspora en Europe et surtout aux Antilles) . Comme si avec internet, on avait uniquement besoin de se déplacer pour toucher le cœur des gens… Vous ne comprenez donc toujours pas que plus vous me persécutez, plus mon message politique gagne en popularité…
Cher gouvernement français, votre réaction profondément néocoloniale constitue pour nous une IMMENSE DÉCORATION DE GUERRE 
, preuve s’il en fallait , de l’efficience de notre travail de deconstruction de la Françafrique.
On ne mendira RIEN auprès de vous. JAMAIS de la vie. Je ne suis pas de ceux qui pleurent lorsqu’ils sont expulsés ou discriminés . AFRICAIN ET FIER DE L’ÈTRE JUSQU’À MON DERNIER SOUFFLE. Mais on va se servir de cette affaire pour illustrer la nature negrophobe systémique de votre politique.
J’ai toujours précisé que notre combat était et demeure contre l’oligarchie française et non le prolétariat français qui souffre lui aussi .
C’est l’Histoire au présent qui s’écrit . Vous avez déclenché une guerre coloniale, et croyez moi, vous ne la gagnerez pas. Cette affaire va au delà même du passeport.
Vous avez commencé vos persécutions contre moi il y’a 20 ans. 20 ans plus tard je suis l’une des voix politiques africaines les plus populaires de son temps. Vous augmentez les persécutions aujourd’hui? Nous nous retrouverons au sommet des institutions d’ici quelques temps…Souvenez vous en…
Nous vous communiquerons d’ici quelques jours , les prochaines séquences de cette guerre politique entre colons , et colonisés .
Vous êtes tombés sur le mauvais NOIR.
